A 00:08, je me suis amusé en écoutant les "projets" de la droite nationale de Villiers ou Dupont-Aignan, à remarquer qu'il ne lui venait plus à l'idée de quitter l'Europe, mais déjà, presque, de la renforcer.
A 00:08, je me suis amusé en écoutant les "projets" de la droite nationale de Villiers ou Dupont-Aignan, à remarquer qu'il ne lui venait plus à l'idée de quitter l'Europe, mais déjà, presque, de la renforcer.
A 17:00, en entendant la déclaration fracassante de Lars von Trier affirmant qu'il est "le meilleur réalisateur du monde" et la surprise qu'elle pouvait
susciter, je me suis étonné qu'on ne soit pas plus habitué à cette sorte d'effronterie qu'il faut avoir pour se donner du courage dans cette société.
A 17:01, je me suis dit que Lars von Trier était plus jeune que je ne pensais.
A 13:04, en regardant cet homme se livrer à l’activité dans laquelle il excèle, la danse, son niveau de
concentration qui fait que ce qui aurait l’air d’un délire masturbatoire chez n’importe qui d’autre relève de quelque chose comme une exultation ; cette fluidité qui élève une précision, souvent
si tendue ailleurs, au rang de prouesse ; et surtout ce sens inouï de la dramaturgie, de ses paroxysmes et de ses cliffhangers, je me suis dit que Michael Jackson était un peintre qui procède par
jaillissements et par touches.
A 22:58, j'ai lu ça : "Quand la nature devient plus exubérante, elle peut faire peur" là.
A 2:51, en lisant ça, j'ai continué de me demander pourquoi personne n'avait eu l'idée d'organiser des conseils qui accompagneraient des gens désemparés face à la machine
médicale comme on organise le métier d'avocat face à la Justice.
A 15:56, j'ai dit : "oh je crois que tout le monde a du talent, au départ ces trucs-là c'est simple, les gens chantent, dansent, tout le monde fait ça, ça vient tout seul, c'est comme marcher ou parler, après il se trouve que c'est accaparé par quelques personnes qui usurpent le privilège de créer, qui ne chantent, ni ne dansent plus comme ça leur vient d'ailleurs..."
A 18:17, je me suis dit que le réflexe panurgique des médias de se mettre à tous parler de la même chose avait deux conséquences étranges : d'abord, d'un point de vue marketing, faire que tous les journaux se ressemblent désespérément, ensuite, d'un point de vue journalistique, faire que tous les journaux publient plus de rumeurs que leurs propres contre-enquêtes.
A 01:25, je me suis amusé à comparer les retraits de certains, nommés à des postes ministériels aux Etats-Unis, comme Tom Daschle qui avait pourtant remboursé ses dettes, mais qui craignait que la polémique fasse "distraction" ou la
transparence dont a dû faire preuve Hillary Clinton, amenée à rendre publique une liste de plus de 200 000 donateurs de la fondation de son mari pour lever le doute sur de possibles conflits d'intérêts, ou encore la double enquête à l'endroit de
Sarah Palin, soupçonnée d'abus de pouvoir pour avoir renvoyé un responsable de l'administration policière, avec les soupçons de conflits
d'intérêts portés sur Bernard Kouchner ou les différents limogeages que s'est permis Nicolas Sarkozy...
A 1:26, je me suis dit que la différence de culture entre des sortes de protestants qui ne pardonnent rien et d'autres issus d'un catholicisme qui pardonne n'importe
quoi, brûle quand même mais pardonne, devait jouer, certes, mais j'ai surtout pensé que les américains pouvaient se permettre d'être plus scrupuleux parce qu'ils étaient assez nombreux pour avoir
le choix.