28 août 2007
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Il y a ce cœur qui bat. Qui se bat.
Je ne me sens pas menacé.
Il y a ce souffle, là, qui déploie le corps. Les poumons, la cage thoracique, les muscles, la peau. Et puis ce corps qui se lâche.
Je veux dire, je ne ressens pas l’hostilité.
Il y a le sang qui afflue partout, qui déferle et qui gorge le corps de sa chaleur.
Je veux dire, il n’y a pas de quoi avoir peur. Pas tout le temps. J’ai les larmes aux yeux en l’écrivant.
Il y a ces cellules qui se régénèrent, qui dégénèrent parfois même, qui deviennent folles de leur propre bouillonnement.
Je veux dire, pas au point de ne plus vivre.
Il y a ces craquements des os qui s’emboîtent, se chevauchent et se frottent.
Pas au point de tout gâcher.
Il y a ces sécrétions qui jaillissent, cette profusion du corps. Les larmes, la salive, la sueur, le sperme.
Je veux dire, je crois, que je ne veux rien dire.
Il y a ces sens en éveil, ce qui-vive incessant et cette capacité bouleversante de recevoir le monde.
Je crois que je souris. Et je crois que c’est imperceptible.
Il y ces tensions qui traversent le corps, ces flux électriques et chimiques, ces hormones, ces émotions, ces pensées, et qui le font traverser le monde.
Peut-être quelque part dans le plissement des yeux.
Je ne me sens pas menacé.
Il y a ce souffle, là, qui déploie le corps. Les poumons, la cage thoracique, les muscles, la peau. Et puis ce corps qui se lâche.
Je veux dire, je ne ressens pas l’hostilité.
Il y a le sang qui afflue partout, qui déferle et qui gorge le corps de sa chaleur.
Je veux dire, il n’y a pas de quoi avoir peur. Pas tout le temps. J’ai les larmes aux yeux en l’écrivant.
Il y a ces cellules qui se régénèrent, qui dégénèrent parfois même, qui deviennent folles de leur propre bouillonnement.
Je veux dire, pas au point de ne plus vivre.
Il y a ces craquements des os qui s’emboîtent, se chevauchent et se frottent.
Pas au point de tout gâcher.
Il y a ces sécrétions qui jaillissent, cette profusion du corps. Les larmes, la salive, la sueur, le sperme.
Je veux dire, je crois, que je ne veux rien dire.
Il y a ces sens en éveil, ce qui-vive incessant et cette capacité bouleversante de recevoir le monde.
Je crois que je souris. Et je crois que c’est imperceptible.
Il y ces tensions qui traversent le corps, ces flux électriques et chimiques, ces hormones, ces émotions, ces pensées, et qui le font traverser le monde.
Peut-être quelque part dans le plissement des yeux.